Symptômes sclérose en plaques : une maladie très handicapante
Lorsque vous identifiez les symptômes sclérose en plaques, la maladie est déjà installée depuis quelques semaines ou mois puisqu’elle démarre bien avant l’apparition de ces signes.
Certains sont plus fréquents que d’autres, mais vous devez consulter au plus vite un professionnel de la santé.
Les premiers symptômes sclérose en plaques
La destruction de la myéline provoque l’apparition de ces symptômes qui prennent de l’ampleur au fil des années.
De ce fait, lorsque vous effectuez une Imagerie par Résonance Magnétique, des plaques sont déjà présentes. Cela prouve que la maladie a commencé avant l’arrivée de ces premier signes. Parmi les premiers signes, nous avons :
- Des troubles sensitifs comme des engourdissements, mais également des picotements et des décharges électriques.
- Il n’est pas rare d’avoir une perte des sensations et des troubles de l’équilibre.
- Vous avez des difficultés à vous déplacer, ce qui provoque parfois une perte de vos forces.
- Il y a également les troubles de la vision.
- Une inflammation du nerf optique n’est pas à exclure.
Il y a également la fatigue qui est souvent identifiée par les malades. Elle provoque donc dans certains cas de figure une dépression, mais également des troubles du sommeil.
Quels sont les traitements possibles ?
Il est possible de traiter tous les symptômes sclérose en plaques primaire progressive
afin d’atténuer la douleur, mais ces médicaments par exemple n’ont pas un impact significatif sur la maladie. La qualité de la vie est tout de même améliorée puisque les médecins prescrivent également un traitement de fond. Il faut également s’attarder sur les poussées qui sont particulièrement handicapantes. Les professionnels de la santé préconisent alors de fortes doses pour les médicaments. Parmi ces derniers, il y a les corticoïdes comme la méthylprednisolone qui est administrée par voie intraveineuse.
L’objectif consiste à améliorer le quotidien des malades tout en réduisant l’impact des poussées sévères. La progression de la maladie peut être ralentie avec des traitements de fond comme nous l’avons précisé. Ils sont toutefois nécessaires lors des premiers stades, ils sont divisés en deux parties avec notamment les immunosuppresseurs et les immunomodulateurs. Ces derniers ont une action sur la phase inflammatoire alors que les précédents sont beaucoup plus agressifs.
Depuis 2007, la France a pu accueillir une nouvelle molécule. Il s’agit d’un anticorps monoclonal baptisé Tysabri qui bloque le passage des lymphocytes. Il est préconisé pour les formes très actives et son utilisation est effectuée uniquement dans les hôpitaux. Les effets sont tout de même positifs, car les études ont montré qu’il était possible de réduire de près de 60 % des poussées. Il s’avère être prometteur, mais il y a tout de même un aspect négatif qu’il ne faut pas négliger puisqu’il peut aussi favoriser le développement d’une infection ainsi que des réactions allergiques.